
T3 : Les marchés résistent dans un environnement difficile
Neuf mois après le début de l’année, les marchés se sont révélés plus solides que beaucoup ne l’avaient prévu. Les indices boursiers ont affiché des gains considérables, l’indice S&P 500, l’indice S&P/TSX et l’indice MSCI EAFE ayant progressé respectivement de 13,7 %, 21,4 % et 22,3 % depuis le début de l’année1. Les obligations ont également enregistré des rendements positifs de 6,1 %, 3,0 % et 7,9 %, mesurés par l’indice Bloomberg US Aggregate Bond, l’indice des obligations universelles FTSE Canada et l’indice Bloomberg Global Aggregate Bond1. Pour une période marquée par une incertitude permanente, ces résultats sont remarquables.
Cette résilience s’est manifestée dans un contexte marqué par un flux constant de nouvelles inquiétantes. Les préoccupations concernant le ralentissement de la croissance ont persisté. Les conflits en Europe de l’Est et au Moyen-Orient n’ont pas été résolus, et l’instabilité politique ainsi que les différends commerciaux entre les plus grandes économies mondiales ont aggravé les tensions. Dans ces conditions, une baisse du rendement aurait semblé plus probable.
Bien au contraire, plusieurs facteurs ont permis de contrer ces pressions tout au long du trimestre. Aux États-Unis, un important texte législatif appelé « One Big Beautiful Bill » pourrait avoir renforcé la confiance des investisseurs. L’apaisement des tensions mondiales découlant des droits de douane a contribué davantage de stabilité aux échanges internationaux. Les banques centrales, en particulier la Réserve fédérale américaine, ont abaissé les taux d’intérêt, soutenant ainsi la croissance et indiquant leur volonté de réagir si la situation venait à se détériorer. Les récents progrès en l’intelligence artificielle ont attiré l’attention pour leurs effets potentiel sur la productivité et la rentabilité.
À l’avenir, il est possible que les marchés connaissent une certaine volatilité à court terme. Les prix des actions sont supérieurs aux moyennes à long terme, et l’essentiel de la dynamique récente provient d’un groupe restreint de secteurs, notamment les technologies de l’information. Les tendances saisonnières peuvent également contribuer à la volatilité en fin d’année. Cependant, essayer d’anticiper le marché est un exercice réputé difficile et souvent contre-productif. L’histoire nous enseigne que les investisseurs qui restent concentrés sur leurs objectifs à long terme ont tendance à mieux s’en sortir au fil du temps.
Source : 1Bloomberg, du 1er janvier 2025 au 30 septembre 2025.
L'indice S&P 500 suit la performance de 500 des plus grandes entreprises aux États-Unis. L'indice composé S&P/TSX est l'indice de référence canadien qui suit la performance des entreprises cotées à la Bourse de Toronto (TSX). L’indice MSCI Europe, Australasie et Extrême-Orient (EAFE) suit la performance des actions de grande et moyenne capitalisation de sociétés cotées en bourse dans ces régions. L'indice Bloomberg US Aggregate Bond suit la performance des obligations américaines de catégorie investissement sur les marchés des titres d'État, des titres adossés à des actifs et des obligations d'entreprises. L'indice FTSE Canada Universe Bond suit la performance des obligations gouvernementales et corporatives négociables en circulation sur le marché canadien. L'indice Bloomberg Global Aggregate Bond suit la performance des titres de créance mondiaux de catégorie investissement sur les marchés des obligations à taux fixe, des obligations gouvernementales, des obligations d'entreprises et des obligations titrisées. Il n’est pas possible d’investir directement dans un indice.