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Ça y est! La Banque du Canada réduit les taux d’intérêt

Sur la lancée d’un bon début d’année, les marchés mondiaux ont continué d’afficher des rendements intéressants au deuxième trimestre de 2024. Cette tendance positive a été influencée par plusieurs facteurs, notamment la solidité des bénéfices d’entreprises, la baisse de l’inflation et le début des réductions des taux d’intérêt par diverses banques centrales dans le monde. 

L’indice S&P 500, l’indice composé S&P/TSX et l’indice MSCI Monde ont respectivement gagné 15,3 % (USD), 6,1 % et 12,0 % (USD) au cours des six premiers mois de l’année. Malgré la réduction des taux opérée par la Banque du Canada en juin, les obligations canadiennes et américaines (mesurées par l’indice des obligations universelles FTSE Canada et l’indice Bloomberg US Aggregate Bond) ont respectivement fléchi de 0,4 % et de 0,7 % (USD) au cours du premier semestre de l'année.[1]

La grande nouvelle pour la plupart des Canadiens au cours du dernier trimestre a été la réduction de 0,25 % des taux d’intérêt par la Banque du Canada, qui les a fait passer à 4,75 %. C’est la première baisse de taux depuis qu’elle a cessé de les relever en juillet dernier. Cette décision est motivée par les progrès significatifs réalisés sur le front de l’inflation selon tous les paramètres. Plus précisément, quatre mois consécutifs de baisse des pressions inflationnistes ont suffi à convaincre la banque centrale que l’inflation se rapprochait définitivement de l’objectif fixé. Le marché prévoit au moins deux autres réductions de taux cette année, en raison de la baisse continue de l’inflation et d’une croissance économique plus faible que prévu.

CELI et intérêts composés 

Dans un autre ordre d’idées, voyons l’importance des intérêts composés en matière d’investissement. Le compte d’épargne libre d’impôt (CELI) est un programme d’épargne lancé en 2009 qui sert également d’instrument de placement et permet aux Canadiens d’investir en franchise d’impôt. À l’origine, le plafond annuel de cotisation était fixé à 5 000 $. Il est maintenant de 7 000 $. La cotisation totale possible à partir de 2024 est de 95 000 $. 

 Le principal avantage du CELI est la croissance composée libre d’impôt. Les investisseurs qui ont maximisé leurs cotisations annuelles (un total de 88 000 $ sur une période de 15 ans) et qui ont investi seulement dans l’indice S&P 500, l’indice composé S&P/TSX ou l’indice MSCI Monde depuis 2009 ont vu la valeur de leur compte atteindre respectivement 217 812 $, 129 026 $ et 166 358 $ en 2023.[2]   

Ces rendements ont été générés malgré les incertitudes qui ont suivi la crise financière mondiale, au cours de laquelle nous avons vu trois élections américaines, la crise de la dette européenne, la pandémie de COVID-19 et les différends commerciaux mondiaux, sans oublier les conflits en cours en Ukraine et au Moyen-Orient.  

Darren Hardy, auteur de The Compound Effect (L’effet cumulé), le décrit comme le principe permettant de récolter d’énormes récompenses à partir d’une série de petits choix judicieux.  

On peut en tirer une leçon importante : les épargnants ont tendance à penser qu’il faut beaucoup d’argent pour investir, alors que ce n’est pas nécessairement vrai. Au contraire, une série de petits choix de placement judicieux peut mener à des rendements élevés grâce à l’effet composé.   À notre avis, le CELI est un instrument de placement utile qui peut aider les Canadiens à concrétiser leurs espoirs et leurs désirs. Comme toujours, si vous avez des questions au sujet des marchés ou de vos placements, je suis là pour y répondre.

[1] Bloomberg, au 30 juin 2024
[2] L’équipe Stratégie des marchés des capitaux, Gestion de placements Manuvie